Les révélations faites par Snowden et les différents évènements de 2013 ont placé la cybersécurité au centre des préoccupations. De nombreuses manifestations autour de ce thème ont été organisées et prennent souvent une tournure très technique en s’intéressant principalement aux processus de sécurisation des systèmes d’informations. Le facteur humain -souvent négligé- reste dans la majorité des cas la première faille en matière de cybersécurité.
Le rôle que peuvent avoir les employés et leurs comportements concernant la protection de leur entreprise ne doit pas être négligé. Sensés donner l’exemple, les cadres supérieurs seraient plus concernés et mieux informés. Plus amenés à travailler chez eux (dans un environnement moins sécurisé) ou à uploader des données relatives à leur travail depuis leur messagerie personnelle ou leur service Cloud privé ils sont les premiers à introduire une risque pour l’Entreprise.
Aujourd’hui plus que jamais, la plupart des problèmes de sécurité rencontrés sont dus à un déficit de vigilance du personnel : 58% des malwares sont téléchargés à leur insu à partir du Web, 56% des tentatives de phishing se font par le biais de la messagerie électronique. Un phénomène qui ne cesse de croitre quand on sait que 1,4 milliard de personnes dans le monde envoient des mails et qu’un utilisateur envoie et reçoit en moyenne 167 mails/jour.
Un mot de passe par défaut ou trivial permet d’accéder à des ressources confidentielles. C’est pourtant un sujet sur lequel les Entreprises communiquent en interne. Mais qui reste l’un des vecteurs d’attaques les plus utilisés et surtout les plus simples à exploiter.
Le BYOD se répand et représente un excellent point d’entrée pour différentes formes de menaces.
La sensibilisation des collaborateurs aux cyber menaces pouvant les impacter personnellement et la présentation des moyens de se défendre est un début de solution. Il faut ensuite renforcer la conscience des individus sur le risque porté chacun à leur niveau sur l’ensemble de l’édifice de l’Entreprise. Un utilisateur, même s’il note que des mises à jour sont disponibles et sont importantes pour son système, devra être averti en continu de l’importance de les appliquer (par exemple en redémarrant si besoin l’ordinateur). Appliquer régulièrement les correctifs et sauvegarder son poste de travail permet de mieux armer les collaborateurs face aux attaques (ou aux pannes) qui se produisent chaque année plus nombreuses.
source : http://www.itrust.fr/facteur_humain_premiere_faille_de_cybersecurite?utm_content=buffer86c77&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer
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