Dépendant de l’Anssi, le centre d’expertise gouvernemental de réponse et de traitement des attaques informatiques (Certa) vient de publier un court bilan de l’année 2013. L’année dernière a ainsi vu augmenter les attaques visant les terminaux mobiles. Le BYOD (Bring your own device) qui pousse les salariés à utiliser leur propre smartphone dans un cadre professionnel, n’a pas que du bon pour les entreprises. En France, 44% des entreprises encouragent quand même leurs employés à le faire selon une étude de Vanson Bourne pour Citrix. Dans ce cas-là, comme le rappelle le Certa, il est nécessaire de respecter avec ces terminaux « les mêmes règles d'hygiène que celles applicables au matériel informatique traditionnel. »
Technique du « point d’eau » et e-mails corrompus
Ingénieux, les attaquants ont de plus en plus recours à la technique du « point d’eau » ou « water holing ». Elle consiste, comme les grands prédateurs, à attendre que les salariés de l’entreprise que l’on désire pirater se connectent à un site web infecté. Au lieu d’attaquer le système d’information d’une grande entreprise très bien protégé, il est plus facile d’infecter le site web d’un partenaire ou d’une structure très fréquentée par les employés de l’organisation. Ces derniers se connectent sans se méfier à un site qu’ils identifient comme sûr. Mieux vaut sensibiliser ses utilisateurs à ce type d’attaque.
La plupart des attaques sont cependant réalisées via la messagerie électronique des utilisateurs. Rien de nouveau sous le soleil, mais les pirates n’ont aucune raison de changer de tactique tant que ça marche. Les fichiers bureautiques corrompus envoyés par courriel ont donc toujours la côte. « Ces incident pourraient souvent être évités par des mesures simples à mettre en œuvre (sensibilisation des utilisateurs, mesures de filtrage…) » rappelle pourtant le Certa. Et, bien-sûr, rien ne vous empêche de jeter un œil aux guides publiés par l’Anssi…
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