Alors que toutes nos données deviennent numériques, les hackers
redoublent d’ingéniosité pour développer des virus informatiques
toujours plus performants et dangereux. Si vous n’avez pas installé
d’anti-virus sur votre ordinateur, ce top 10 des pires virus connus en
2016 devrait finir de vous convaincre de vous équiper…
Un virus informatique est un programme autoréplicatif à la base
non malveillant, mais aujourd’hui le plus souvent additionné de code
malveillant par le pirates informatiques ou “hackers”. Conçu pour se
propager à d’autres ordinateurs en s’insérant dans des logiciels
légitimes, il peut perturber plus ou moins gravement le fonctionnement
de l’ordinateur infecté. Il peut se répandre par tout moyen d’échange de
données numériques comme les réseaux informatiques et les cédéroms, les
clefs USB, les smartphones… En 2016, les hackers ne manquent pas de
créativité et continuent de développer des virus
informatiques de plus en plus performants. Ces derniers leur permettent
d’accéder aux données sensibles et confidentielles des ordinateurs
qu’ils réussissent à infecter. Particulier, professionnel, entreprise,
aucun n’est à l’abri. Voici le top 10 des virus informatiques les plus
actifs et dangereux circulant sur le web en 2016 !
1. ILOVEYOU : la pièce jointe fatale
On commence par un grand classique qui sévit début des années 2000 et
qui a déjà fait des millions de victimes à travers le monde. Bien que
cette pratique soit bien connue, certains internautes, encore naïfs,
n’hésitent pas à ouvrir la pièce jointe d’un email envoyé par un ami,
intitulée Love-Letter-for-you.txt.vbs. Bien mal leur en prend !
À peine ouverte, le ver informatique caché dans cette pièce jointe
modifie les fichiers de l’ordinateur et accède au carnet d’adresse pour
s’auto-envoyer aux contacts. Conséquence pour l’utilisateur, un net
ralentissement de son ordinateur !
2. CryptoLocker : le “rançongiciel qui va vous plumer
Alors que vous allumez tranquillement votre ordinateur pour consulter
vos emails, un message apparaît sur votre écran avec un compte à
rebours. Il vous reste quelques heures pour payer une rançon et
récupérer l’accès à vos données faute de quoi elles seront détruites !
Le plus célèbre d’entre eux, CryptoLocker, sévit depuis 2013.
3. JIGSAW : vous avez une heure pour payer
Le virus JIGSAW est particulièrement dangereux dans la mesure où
celui-ci ne laisse qu’une heure à sa victime pour payer la rançon
demandée avant de commencer à supprimer ses fichiers. Le rythme de la
destruction augmente ensuite peu à peu à chaque heure passée jusqu’à
vider complètement les disques en l’espace de seulement 72 heures.
4. PETYA : le virus qui crypte vos données
Ce rançongiciel cible tout particulièrement les entreprises
et il paralyse entièrement le fonctionnement de l’ordinateur ou du
réseau informatique de ses victimes en cryptant leurs données et
fichiers systèmes. Conscient que ce virus puisse empêcher l’entreprise
de poursuivre ses activités, les rançons demandées par PETYA pour
rétablir la situation sont souvent très élevées.
5. LOCKY : le rançongiciel le plus répandu en 2016
Le virus LOCKY cible directement des fichiers portant certaines
extensions sur le disque dur et les internautes français et allemands y
sont très exposés en 2016. De type rançongiciel (Ransomware)
tout comme les 2 précédents, il crypte les fichiers visés pour en
empêcher l’accès, tout en supprimant les sauvegardes internes pour
bloquer toute tentative de récupération. Les données sont alors
immobilisées jusqu’au paiement d’une rançon de plusieurs milliers
d’euros pour obtenir les clés d’accès.
6. Heartbleed : vos mots de passe ne sont plus confidentiels
Vous aviez enfin décidé de troquer votre mot de passe par un code que
vous même aviez du mal à retenir mais ceci n’est pas suffisant face
à Heartbleed. Ce virus permet aux pirates de récupérer des petits
morceaux de code sur des serveurs sécurisés, jusqu’à reconstituer des
mots de passe complets. Si votre twittosphère est informée du jour au
lendemain de toutes vos dernières soirées arrosées c’est lui le coupable
!
7. Freak : attention à votre compte en banque
FREAK utilise une faille de sécurité du protocole TLS, le principal
mécanisme de sécurisation des communications sur Internet. Une fois le
cryptage “cassé”, les pirates peuvent espionner les communications du PC
infecté et installer des logiciels malveillants. Entre de mauvaises
mains, il peut par exemple se connecter à votre compte bancaire en ligne
et le vider en un clin d’œil !
8. Stuxnet : le vers anti nucléaire
Stuxnet est un ver informatique découvert en 2010 conçu par la NSA en
collaboration avec l’unité 8200 (une unité de renseignement de l’Armée
de défense d’Israël) pour s’attaquer aux centrifugeuses iraniennes
d’enrichissement d’uranium. Capable de modifier la vitesse de rotation
des machines, jusqu’à leur destruction, il a permis en 2010 de faire
tomber en panne simultanément toutes les centrifugeuses chargées
d’enrichir l’uranium qui devaient servir à créer une bombe nucléaire en
Iran.
9. Regin : le virus cyber-espion
Regin est une véritable une plate-forme dédiée au cyberespionnage
qui aurait été créé par la National Security Agency et son homologue
britannique, le Government Communications Headquarters (GCHQ). Il a pour
rôle principal de collecter des données et peut prendre le contrôle
total d’ordinateurs cibles. Il permet ainsi d’espionner des
conversations téléphoniques, de récupérer des emails, voir en direct ce
qu’on écrit sur un ordinateur, prendre des captures d’écrans, voler les
mots de passes… Actif depuis 2008, il aurait servi à espionner notamment
les institutions européennes et l’entreprise de télécommunications
Belgacom. Sociétés privées, entités gouvernementales ou instituts de
recherche : tout est bon pour Regin !
10. Waledac : le botnet leader du spam
Les envois massif de spams pour du viagra qu’on a tous reçus sont la cause des botnets. Ces
programmes informatiques exécutent la même tâche de manière répétitive.
Avec près de 1,5 million de messages envoyés chaque jour, Waledac est
sans conteste l’un des botnets les plus pénibles jamais conçus. Après de
longs mois de traque, Microsoft l’a éradiqué en 2010 mais depuis de
nouveaux botnets bien plus perfectionnés ont vu le jour et sévissent
encore. Désormais, au lieu se s’appuyer sur un serveur centralisé, les
pirates utilisent un maillage de réseaux, avec des machines
virtuelles chargées de faire l’envoi de spams.
Seul un antivirus à jour peut bloquer l’infection de votre ordinateur
contre toutes ces attaques. Parmi les bons logiciels pour une
protection complète, je vous conseille notamment ALTOSPAM qui combine un
filtre anti-spam et un anti-virus externalisé (en cloud) capable
d’allier efficacité d’analyse, performance et simplicité
d’administration. Pour aller plus loin, consultez les actualités anti-spam Altospam.
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