Accéder au contenu principal

Google accuse la Turquie de l'avoir piraté

Google affirme que la Turquie a pénétré son système d'adresses internet afin de pouvoir rediriger les utilisateurs vers d'autres sites, dernier épisode des efforts controversés d'Ankara pour bloquer l'accès de ses concitoyens aux réseaux sociaux et géants du web.
Il explique que le serveur DNS "dit à votre ordinateur l'adresse d'un serveur qu'il recherche, de la même façon que si vous recherchiez un numéro de téléphone dans un annuaire". "Imaginez que quelqu'un remplace votre annuaire par un autre, qui ressemble de très près à l'original, à l'exception du fait que les informations données sur certaines personnes sont de faux numéros de téléphone". "C'est en gros ce qui s'est passé: les fournisseurs turcs d'accès à internet ont mis en place des serveurs qui déguisent le service DNS de Google" conclut-il.
L'annonce de Google apparaît comme un nouvel épisode des efforts d'Ankara pour bloquer l'accès de ses citoyens aux réseaux sociaux et à certains géants de l'internet. Une semaine après avoir bloqué l'accès au réseau social Twitter, le gouvernement turc a bloqué jeudi l'accès à la plateforme YouTube, détenue par Google, à la suite de la diffusion sur internet de l'enregistrement d'une réunion confidentielle évoquant une intervention militaire turque en Syrie.
Des experts de l'ONU en droits de l'Homme ont condamné le blocage de ces réseaux sociaux.
"Le droit à la liberté d'opinion et d'expression constitue un pilier central des sociétés démocratiques modernes. Bloquer les accès à YouTube et Twitter limite excessivement ce droit fondamental", a affirmé, vendredi 28 mars, l'expert de l'ONU chargé de ces questions, Frank La Rue.


source : http://www.huffpostmaghreb.com/2014/04/01/google-piratage-turquie_n_5067587.html

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Juniper met en garde contre la présence de code-espion dans ses pare-feu

Quelques mois après les révélations d'Edward Snowden, Juniper signale la présence de code-espion, une back door, dans ses firewalls. Hier, le fabricant d'équipements réseaux Juniper a fait savoir qu'il avait trouvé du code suspect dans certains modèles de pare-feu de la marque. Cette découverte inquiétante semble faire écho aux soupçons de piratage des firewalls de Juniper par la NSA avec une back door, dont il était fait mention dans les documents fuités par Edward Snowden. Les produits affectés tournent avec ScreenOS, l'un des systèmes d'exploitation de Juniper, fonctionnant sur une série d’appliances utilisées comme pare-feu et comme support pour le VPN. Selon l’avis publié par l’équipementier, les versions 6.2.0r15 à 6.2.0r18 et 6.3.0r12 à 6.3.0r20 de ScreenOS sont vulnérables. « Le code non autorisé a été découvert pendant un audit récent mené en interne », a expliqué Bob Worrall, le CIO de Juniper. Mais le fabricant n'a pas don...

67% des applications Android gratuites les plus populaires seraient vulnérables aux attaques MITM

Les chercheurs en sécurité de FireEye ont publié ce jeudi une étude sur les applications du Google Play Store. Ils en ont conclu que la majorité des applications les plus populaires présentaient des failles SSL et étaient susceptibles de subir des attaques type Man-in-the-Middle (MITM). Ces chercheurs ont analysé les 1000 applications gratuites les plus téléchargées du Play Store. Ils y ont cherché trois vulnérabilités SSL précises et ont découvert que sur cet échantillon, 674 applications présentaient au moins l'une des trois failles. Mauvaise utilisation des bibliothèques SSL  Un risque important, puisque ce type d'attaque permet potentiellement de récupérer un nombre extensif de données : identifiants et mots de passe, emails, ID de l'appareil, géolocalisation, photos, vidéos... Sans compter qu'un attaquant pourrait injecter un code malicieux dans ces applications, par exemple. Les développeurs seraient bien à l'origine de cette situation, mais i...

Sécurité – Où sont vos données critiques ?

Pas besoin d’attendre une cyberguerre… Au quotidien, des milliers d’entreprises sont confrontées à des attaques, visibles ou non, sur leur système d’information. Un sujet loin d’être seulement technologique. «  I l y a quinze ans, la sécurité informatique était l’affaire de passionnés, seuls dans leur coin. Puis, le poste de RSSI  [responsable   de la sécurité des systèmes d’information,   ndlr]  a commencé à apparaître dans les entreprises et il a dû se battre pour exister. Enfin, nous assistons à une prise de conscience généralisée, après des événements comme Aramco »,  retrace   Edouard Jeanson, directeur technique de la Security   Global Line de Sogeti. Aramco ? C’est le diminutif   donné à l’impressionnant raid informatique mené   durant l’été 2012 contre l’une des plus grandes compagnies   pétrolières au monde, la Saudi Arabian Oil   Company, dite Saudi Aramco. 30 000 ordinateurs   auraient été mis hors-service lo...