Accéder au contenu principal

GeoHot s’attaque aux voitures autonomes

George « GeoHot » Hotz s’est fait connaître en jailbreakant l’iPhone et en hackant la PlayStation 3. Cet exploit lui a d’ailleurs valu de nombreux désagréments. Il a ensuite travaillé pendant un moment pour Facebook et il a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure : réinventer la voiture autonome. Et vous savez quoi ? Il est bien parti pour atteindre ses objectifs.
Tout le monde ne le sait pas forcément mais GeoHot a grandi dans une petite ville du New Jersey, à Glen Rock. Né d’un père boulanger et d’une mère libraire, il a eu une éducation assez stricte et c’est sans doute ce qui l’a poussé du côté obscur de la Force.

Il a commencé à faire parler de lui en 2000 après avoir construit un appareil capable d’émettre des… bruits de pets.

GeoHot a eu un parcours assez chaotique

Manque de bol, il a eu la mauvaise idée d’utiliser sa machine en cours et il s’est alors fait exclure de son établissement. Il faut croire qu’on ne plaisante pas avec les bruits de prouts dans le New Jersey.
Il s’est distingué quelques années plus tard en étant finaliste à l’ISEF (Intel Northwest Science Expo), un concours scientifique pensé pour les élèves du secondaire. Comme si cela ne suffisait pas, il a aussi participé à un combat de robot et il a construit plein d’autres bricoles dans les années qui ont suivi.
Sa vie a pris une toute nouvelle tournure en 2007 lorsqu’il est parvenu à débloquer l’iPhone. Il n’avait que 17 ans à l’époque mais il a fait la une de tous les médias, et même de certaines chaines de télévision américaine.
Cette notoriété lui avait d’ailleurs permis de décrocher un poste de stagiaire chez Google.
Il a remis le couvert en 2010 en s’attaquant cette fois à une console de salon réputée inviolable, la PlayStation 3. Sony n’a pas apprécié l’exploit et le géant nippon a lancé ses avocats à ses trousses, avant de trouver un accord. Comme indiqué un peu plus haut, il est passé par Facebook avant de devenir le gérant d’une start-up financée par… Lady Gaga.

Et maintenant, le hacker s’attaque aux voitures autonomes

Certains d’entre vous le savent peut-être mais Tesla Motors a mis au point un système de conduite autonome. Le mode Autopilote a été déployé dans tous les véhicules de la marque le mois dernier et il a été unanimement salué par la presse spécialisée.
Il faut croire que GeoHot est assez difficile car il n’a pas été convaincu par le système et il l’a évidemment fait savoir sur les réseaux sociaux.
Ensuite, il s’est mis en tête de développer ses propres algorithmes et il a donc acheté une Acura ILX de 2016 pour se faire la main. Là, il a sorti le tournevis et le fer à souder pour bricoler le véhicule.
Inutile de le préciser mais il n’a pas fait les choses à moitié puisqu’il a installé un ordinateur de bord dans la boite à gant de la voiture et il a même intégré un écran tactile de 21 pouces à l’habitacle histoire de pouvoir piloter le système du bout des doigts.
Après ça, il a installé une batterie de capteurs sur la voiture et il a commencé à développer deux ou trois algorithmes dans la foulée.
Le système de GeoHot semble plutôt complet puisqu’il ne se contente pas de respecter le code de la route. Il va effectivement plus loin et il est capable d’apprendre et d’évoluer en fonction de notre façon de conduire. Il faut donc la part belle au machine learning.
Mais le plus beau, dans l’histoire, c’est qu’il est aussi moins coûteux que le système de Tesla Motors. Pour parvenir à ses fins, le hacker a dépensé environ 50 000 $, dont un peu plus de 30 000 $ pour la voiture. Le système embarqué lui a donc coûté moins de 20 000 $ et il pense développer un kit compatible avec n’importe quelle voiture, un kit qui ne dépassera pas… les 1 000 $.

source http://www.fredzone.org/geohot-sattaque-aux-voitures-autonomes-738

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Top 10 des virus informatiques les plus dangereux en 2016

Alors que toutes nos données deviennent numériques, les hackers redoublent d’ingéniosité pour développer des virus informatiques toujours plus performants et dangereux. Si vous n’avez pas installé d’anti-virus sur votre ordinateur, ce top 10 des pires virus connus en 2016 devrait finir de vous convaincre de vous équiper… Un virus informatique est un programme autoréplicatif à la base non malveillant, mais aujourd’hui le plus souvent additionné de code malveillant par le pirates informatiques ou “hackers”. Conçu pour se propager à d’autres ordinateurs en s’insérant dans des logiciels légitimes, il peut perturber plus ou moins gravement le fonctionnement de l’ordinateur infecté. Il peut se répandre par tout moyen d’échange de données numériques comme les réseaux informatiques et les cédéroms, les clefs USB, les smartphones… En 2016, les hackers ne manquent pas de créativité et continuent de développer des virus informatiques de plus en plus performants. Ces derniers leu

Un million de comptes Google compromis à cause d’un virus sur mobiles

Le spécialiste en sécurité informatique CheckPoint a découvert un nouveau malware qui infecterait plus de 13.000 smartphones Android par jour par le biais de fausses applications. L’équipe de recherche de Check Point avait déjà rencontré le code de Gooligan dans l’application malveillante SnapPea l’année dernière. En août 2016, le logiciel malveillant est réapparu sous la forme d’une nouvelle variante et aurait depuis infecté plus d’un million de smartphones Android à travers le monde. Selon CheckPoint, 57% des appareils infectés seraient situés en Asie, et seulement 9% en Europe. Le danger ici vient du fait qu’une fois installé, le malware est capable de “rooter” la machine et de dérober les adresses email et les jetons d’authentification qu’elle stocke. Concrètement, plus d’un million de comptes Google auraient ainsi été compromis. Outre dérober les informations, les pirates profitent également du piratage pour générer des revenus frauduleux en installant des

Alerte Cisco : faille de sécurité sur certains modems et routeurs

La fonction d’accès à distance de certains appareils Cisco, plutôt destinés aux particuliers, souffre d’une vulnérabilité permettant la prise de contrôle par Internet. Quels sont les modèles concernés ? Comment réparer cette faille ? Comme de nombreux routeurs, les équipements Cisco proposent une fonction de gestion à distance, via un accès web en HTTPS (HTTP sécurisé). Mais malheureusement, cet accès chiffré ne suffit pas à sécuriser complètement une connexion distante : l’exploitation d’un bug par dépassement de tampon ( buffer overflow ) peut permettre à un pirate d’accéder au routeur, sans saisir d’identifiant ou de mot de passe, et d’en prendre le contrôle. Concrètement, il suffit d’injecter du code malveillant dans les champs d’identification, au delà du nombre de caractères normalement accepté. Cette vulnérabilité a été  dévoilée par l’entreprise Cisco  elle-même, le 16 juillet dernier. Quels sont les modems et routeurs concernés ? Les matériels impactés correspondent