Pour cela, Dragonfly aurait utilisé tout un ensemble de malwares, des spams contenant de pièces jointes infectées ou des outils de navigateur pouvant installer des logiciels malveillants, précise Symantec. En infiltrant les sociétés cibles par la biais de campagnes traditionnelles de « phishing » et des sites infectés, les pirates ont pu alors ouvrir un accès sur les réseaux et y récupérer les informations recherchées.
Cette technique élaborée aurait même pu être employée à des fins de sabotage mais Symantec rassure et affirme que l’objectif principal ici était bien le cyberespionnage. Une alerte néanmoins très inquiétante lorsque l’on sait que ces pirates avait la capacité technique « d’endommager ou d’interrompre la fourniture d’énergie dans les pays affectés ».
L’ampleur et le haut niveau technologique de cette cyber attaque amène à penser, qu’à l’origine de ce mouvement, une organisation bien plus puissante qu’un simple groupe de hackers indépendants, pourrait diriger les opérations.
En effet, comme l’a expliqué Symantec dans ce sens, « si les pirates (…), avaient utilisé des capacités de sabotage qui étaient à leur portée, ils auraient pu causer des dommages ou des perturbations dans l’alimentation en énergie dans ces pays (…) Dragonfly a tous les aspects d’une opération financée par un Etat car il trahit des capacités techniques élevées ». Un Etat probablement situé en Europe de l’est si l’on s’en réfère aux horaires d’activité des auteurs du virus.
Source : http://lenergeek.com/2014/07/02/dragonfly-un-nouveau-virus-qui-cible-le-secteur-de-lenergie/
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