Le mécanisme de mise à jour d’Android souffre d’une importante faille de sécurité. Selon une étude menée à l’université de l’Indiana et chez Microsoft Research, plusieurs vulnérabilités critiques existent au sein du système de permissions gérant les nombreuses versions de l’OS mobile. En faisant croire qu'elle avait jusque-là tous les droits, une application malveillante pourrait, après la mise à jour, accéder à toutes les données personnelles. Présente dans toutes les versions officielles d’Android, cette faille menace potentiellement plus d’un milliard de smartphones et de tablettes.
Pour la première fois, une étude réalisée conjointement par l’université de l’Indiana à Bloomington (États-Unis) et Microsoft Research s’est intéressée à la sécurité du processus de mise à jour d’un système d’exploitation mobile, en l'occurrence Android. Cette équipe de chercheurs a découvert une importante faille de sécurité au niveau du package management service (PMS) qui gère la transition entre une version d’Android installée et une mise à jour. Ils ont constaté qu’une application malveillante pourrait facilement leurrer le système pour se voir attribuer des permissions d’accès, aussi appelées privilèges, qui lui permettraient de collecter des données personnelles et d’effectuer d’autres actions à l’insu de l’utilisateur.
Dans leur article scientifique, les chercheurs du System Security Lab de l’université de l’Indiana et ceux de Microsoft Research expliquent que cette vulnérabilité est directement liée à la fragmentation d’Android et à la fréquence de ses mises à jour. Depuis septembre 2008, 19 versions officielles d’Android ont été publiées par Google, auxquelles s’ajoutent plus de 3.500 versions configurées par les fabricants de terminaux et les opérateurs. « Les OS mobiles se caractérisent par leurs cycles de mise à jour rapides qui permettent aux vendeurs de smartphones de pousser de nouveaux services vers leurs clients et de régler les problèmes qui se présentent », peut-on lire.
Pour la première fois, une étude réalisée conjointement par l’université de l’Indiana à Bloomington (États-Unis) et Microsoft Research s’est intéressée à la sécurité du processus de mise à jour d’un système d’exploitation mobile, en l'occurrence Android. Cette équipe de chercheurs a découvert une importante faille de sécurité au niveau du package management service (PMS) qui gère la transition entre une version d’Android installée et une mise à jour. Ils ont constaté qu’une application malveillante pourrait facilement leurrer le système pour se voir attribuer des permissions d’accès, aussi appelées privilèges, qui lui permettraient de collecter des données personnelles et d’effectuer d’autres actions à l’insu de l’utilisateur.
Dans leur article scientifique, les chercheurs du System Security Lab de l’université de l’Indiana et ceux de Microsoft Research expliquent que cette vulnérabilité est directement liée à la fragmentation d’Android et à la fréquence de ses mises à jour. Depuis septembre 2008, 19 versions officielles d’Android ont été publiées par Google, auxquelles s’ajoutent plus de 3.500 versions configurées par les fabricants de terminaux et les opérateurs. « Les OS mobiles se caractérisent par leurs cycles de mise à jour rapides qui permettent aux vendeurs de smartphones de pousser de nouveaux services vers leurs clients et de régler les problèmes qui se présentent », peut-on lire.
Six vulnérabilités découvertes
Les travaux ont mis en évidence dans le PMS six vulnérabilités baptisées « pileup flaws » qui pourraient être exploitées par une application malveillante afin de réaliser une augmentation de ses permissions une fois la nouvelle version installée. Ainsi, une telle application préalablement installée sur un terminal pourrait tromper le système et se voir accorder des permissions qui s’activeraient une fois la mise à jour d’Android en service. Cela pourrait par exemple lui servir à accéder aux données personnelles telles que des identifiants et mots de passe, les messages, le répertoire de contacts, mais aussi d’envoyer des SMS surtaxés, tout cela à l’insu de l’utilisateur. Sur le site secureandroidupdate.org créé pour l’occasion, les chercheurs publient trois vidéos de démonstration simulant les méfaits qu’une application malveillante pourrait causer. Selon eux, les vulnérabilités sont présentes sur l’ensemble des versions officielles d’Android, ainsi que plus de 3.500 versions personnalisées.
Bilan : l’ensemble des smartphones et tablettes Android sur le marché est potentiellement vulnérable, soit plus d’un milliard d’appareils. Google a été informé de ce problème en octobre dernier, et a déjà corrigé l’un des six vulnérabilités. Reste à savoir à quelle vitesse les fabricants de mobiles et les opérateurs diffuseront ce correctif… En attendant, l’équipe à l’origine de cette étude a également développé un outil d’analyse qu’elle propose gratuitement. Baptisé Secure Update Scanner, il s’agit d’une application qui peut détecter des applications susceptibles d’exploiter les failles de type pileup. Elle est notamment disponible via Google Play.
Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/informatique-belle-faille-securite-android-concerne-milliard-terminaux-53000/#xtor=RSS-8
Commentaires
Enregistrer un commentaire