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C’est sans doute le plus gros scandale de l’histoire des télécommunications modernes, et il est passé presque inaperçu ; le piratage par la NSA d’un câble sous-marin détenu (entre autres) par Orange, le SEA-ME-WE 4.
Cette liaison en fibre optique, co-gérée par un consortium de seize opérateurs mondiaux, assure une partie des liaisons nécessaires au bon fonctionnement du réseau téléphonique et Internet. Un grand nombre de communications y transitent, puisque la liaison relie la France (à partir de Marseille) à l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient, et une petite partie de l’Asie.


illustration Wikicommons
De nouvelles révélations d’Edward Snowden indiquent que l’agence américaine de renseignements a organisé le piratage de ce réseau, début 2013. Cette attaque leur a permis de collecter des informations sur la structure et la cartographie du réseau, mais également sur une partie des données qui y transitaient : certaines données permettant, une fois croisées, d’obtenir des renseignements sur les utilisateurs (à partir de leur emplacement ou encore de la date des communications). Un espionnage réalisé en toute discrétion, à l’insu des opérateurs...
Initialement dévoilée en décembre 2013, l’affaire avait provoqué une réaction rapide chez Orange, qui avait simplement indiqué qu’il se constituerait « partie civile ». C’est désormais chose faite : la société française a indiqué avoir déposé plainte contre X, la semaine dernière, à l’encontre de la NSA auprès du tribunal de Grande instance de Paris.
La NSA est déjà visée par différentes affaires judiciaires suite aux diverses révélations d’Edward Snowden. Parmi les plaignants, on compte la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) et la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l’Homme).
source: http://www.freenews.fr/spip.php?article14321

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