L'étude annuelle de Trend
Micro souligne les principaux risques informatiques identifiés pour 2014. Le
piratage de grands groupes stockant les données personnelles de leurs clients
fait partie des principaux risques.
L'année 2013 a été marquée par
plusieurs attaques majeures: Evernote a
demandé à ses 50 millions d'utilisateurs de changer de mot de passe après avoir
découvert que des pirates pouvaient avoir accès à leurs informations. L'attaque
de LivingSocial a
concerné 50 millions de comptes et au Japon 22 millions d'utilisateurs de Yahoo! ont vu leurs
identités être rendues publiques.
Ces piratages informatiques cités
par Trend Micro,
dans sa dernière étude, mettent en avant une des principales menaces
informatiques de 2014. «Le risque est de voir les cybercriminels multiplier les
attaques ciblées sur les grandes entreprises et les gouvernements», souligne
Loïc Guézo, spécialiste de la cybersécurité chez Trend Micro. Pour les
particuliers le risque est d'autant plus grand que «trop souvent, les personnes
utilisent les mêmes mots de passe et identifiants pour plusieurs sites, or,
c'est un énorme facteur de risque», ajoute Loïc Guézo. Il est déjà bien
compliqué de se souvenir d'un identifiant et d'un mot de passe (qui ne soit ni
«mot de passe» ni «key word»), alors de plusieurs… C'est pourtant prendre le
risque d'un «effet domino»: si les identifiants sont piratés une fois, ils
peuvent ensuite être réutilisés sur d'autres sites. Or, pour Trend Micro,
l'année 2014 sera marquée par «un piratage majeur par mois».
«Une des autres formes de
piratage qui monte en puissance est la création d'un site pirate pour récupérer
des données», mentionne Loïc Guézo. C'est au moment où l'utilisateur entre ses
données en ligne pour régler ses achats que les pirates interviennent: les
personnes entrent en toute confiance leurs coordonnées bancaires sur un faux
site.
Pour pallier ces risques,
plusieurs mesures peuvent être prises, depuis le développement de la biométrie,
jusqu'à la génération de numéros de contrôles à usage unique, qui sont générés
par les banques au moment du paiement et envoyé par SMS au client, sur son
mobile: un bon moyen d'être certain que le commerçant est bien celui qu'on
croit.
Paradoxalement, si le mobile peut
être utilisé pour sécuriser un achat en ligne, les services bancaires sur
mobile font aussi de plus en plus souvent l'objet d'attaques. Une augmentation
qui va de pair avec le développement des usages. «20 % des accès bancaires
se font via un mobile», rappelle Loïc Guézo, pour qui «2014 sera marquée par
une recrudescence des attaques de services bancaires mobiles».
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