Accéder au contenu principal

L’importance des mises à jour logicielles

Tous les logiciels installés sur un ordinateur ont besoin, tôt ou tard, de mises à jour. Ne pas les faire, ou les remettre à plus tard, représente un risque pour la sécurité du PC, des données personnelles (documents, mots de passe, etc.), voire bancaires.

La question de l’importance des mises à jour logicielles peut paraître évidente ou superflue. Pourtant, toutes les semaines, je tombe sur des ordinateurs avec des icônes de mises à jour qui attendent désespérément d’être cliquées dans la zone de notification :

Effectuez les mises à jour Windows (et autres) dès qu'elles sont disponibles

Un logiciel sans mise à jour, ça n’existe pas

Même avec la meilleure volonté du monde, un logiciel ne peut pas être définitif, il doit évoluer, non seulement pour proposer des corrections de bugs ou des nouvelles fonctionnalités, mais aussi parce que l’environnement sur lequel il est installé bouge :

Les autres logiciels peuvent causer des problèmes de compatibilité.
De nouvelles failles peuvent être découvertes et menacer la sécurité d’un ordinateur ou les données personnelles de son utilisateur.
Bref, si vous utilisez un logiciel qui ne propose jamais de mise à jour (y compris à intervalles très espacés), c’est un logiciel à risques. Pour en savoir plus sur le principe des mises à jour (updates), des mises à niveau (upgrades) et des versions logicielles, consultez notre fiche pratique Les mises à jour logicielles.

Pourquoi faire des mises à jour rapides ?

Les mises à jour proposent souvent des réparations de bugs et des nouvelles fonctionnalités, mais leur intérêt principal réside dans la correction de failles de sécurité. Ces vulnérabilités sont parfois connues et exploitées par des cybercriminels depuis plusieurs heures, jours, semaines ou mois. Ces failles sont des portes ouvertes qui autorisent l’intrusion invisible et distante de cybercriminels ou de logiciels malveillants qui peuvent faire des ravages (botnets, ransomwares, chevaux de Troie, keyloggers, etc.)

Il n’est donc jamais trop tôt pour effectuer une mise à jour : dès qu’elle est disponible, il faut la télécharger et l’installer (à moins que la mise à jour ne s’effectue automatiquement, comme c’est par exemple souvent le cas avec l’actualisation des bases de signatures antivirus des logiciels de sécurité).

Si la procrastination – ou l’art de ne pas remettre à demain ce qu’on peut faire le surlendemain – est un état d’esprit à la mode, il ne doit absolument pas concerner les mises à jours sur votre ordinateur !

Vigilance pour certaines mises à jour

Le merveilleux univers des mises à jour logicielles n’est cependant pas si rose que ça : en croyant bien faire, un utilisateur peut se faire piéger ou installer un logiciel non-souhaité. Il doit donc être attentif, notamment à ces deux pratiques :

L’affichage de fausses mises à jour : que ce soit à travers de fausses publicités sur des sites Internet, ou des fenêtres (popups) malveillantes, il n’est pas rare que des messages malicieux prennent l’apparence d’alertes de mises à jour.
L’ajout de téléchargements supplémentaires : certaines mises à jour proposent aussi de télécharger un autre logiciel (ex : les updates Flash intègrent pas défaut l’ajout de l’antivirus Norton), voire des logiciels polluants ou malveillants (ex : adwares). Soyez donc vigilants à ce que les mises à jour proposent, et décochez les cases superflues.
Les logiciels antivirus ne représentent pas une protection ultime pour votre ordinateur, ils doivent s’accompagner d’une vigilance de tous les instants, notamment lors de l’exécution de mises à jour logicielles. Celles-ci sont néanmoins primordiales et doivent être installées dans les meilleurs délais !

source : http://www.panoptinet.com/cybersecurite-pratique/importance-des-mises-a-jour-logicielles/

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Juniper met en garde contre la présence de code-espion dans ses pare-feu

Quelques mois après les révélations d'Edward Snowden, Juniper signale la présence de code-espion, une back door, dans ses firewalls. Hier, le fabricant d'équipements réseaux Juniper a fait savoir qu'il avait trouvé du code suspect dans certains modèles de pare-feu de la marque. Cette découverte inquiétante semble faire écho aux soupçons de piratage des firewalls de Juniper par la NSA avec une back door, dont il était fait mention dans les documents fuités par Edward Snowden. Les produits affectés tournent avec ScreenOS, l'un des systèmes d'exploitation de Juniper, fonctionnant sur une série d’appliances utilisées comme pare-feu et comme support pour le VPN. Selon l’avis publié par l’équipementier, les versions 6.2.0r15 à 6.2.0r18 et 6.3.0r12 à 6.3.0r20 de ScreenOS sont vulnérables. « Le code non autorisé a été découvert pendant un audit récent mené en interne », a expliqué Bob Worrall, le CIO de Juniper. Mais le fabricant n'a pas don...

Une nouvelle affaire de vol de millions de mots de passe

Le serveur qui hébergeait les données volées à Adobe renfermait aussi 42 millions de mots de passe dérobées à un site de rencontre australien.  Là encore, la sécurité mise en place autour de ces données paraît bien mince. Le blogueur spécialiste de sécurité  Brian Krebs  semble être tombé sur un nid : après avoir retrouvé sur un serveur utilisé par des hackers les  millions de données volées à Adobe,  mais aussi des informations piochées chez PR Newswire et au sein d’une organisation à but non lucratif chargé de lutter contre… le cybercrime, ce sont cette fois-ci 42 millions de mots de passe qu’a  récolté l’ex-journaliste . Ces sésames, disponibles en clair dans le fichier mis au jour,  proviennent de Cupid Media , un site australien spécialisé dans les rencontres en ligne. Selon cette société, ces informations résulteraient d’une  attaque détectée en janvier dernier . Elle affirme avoir depuis enjoint les utilisateurs concernés de m...

Smartphones et tablettes : un gros manque de protection !

D'après Symantec, les internautes français sont davantage touchés par la cyber-criminalité sur mobile que leurs homologues européens, et rares sont ceux qui se protègent vraiment Les chiffres du "Norton Report 2013" montrent, en effet, un important besoin d'information et d'éducation des particuliers, mais aussi des entreprises sur les vulnérabilités des terminaux mobiles. 41 % des français utilisant des smartphones ont pourtant déjà été victimes d'actes de cybercriminalité au cours de l'année écoulée contre seulement 29 % en Europe et 38 % dans le monde. " Ce fort impact de la cybercriminalité sur mobile est à mettre en parallèle avec le fait que 60 % des utilisateurs de terminaux mobiles ne savent pas qu'il existe des solutions de sécurité pour terminaux mobiles " note Symantec. Il faut dire aussi qu'en France, 29 % des adultes utilisent leur terminal personnel à la fois pour travailler et pour jouer, contre 38 % e...